Au nom du Président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, le Premier Ministre, Monsieur Aïmene Benabderrahmane, a présidé, le 19 juillet 2022, la cérémonie d’installation de la Présidente et des membres de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption.
Dans son allocution, le Premier Ministre a indiqué que « l’Algérie a enclenché un processus de réformes importantes et profondes », vers « l’édification de l’Algérie nouvelle qui consacre les principes de transparence, d’intégrité et de bonne gouvernance et les fondements de l’Etat de droit et de justice ».
Dans cette perspective, il a souligné « la nécessité de moraliser la vie publique, consacrer l’indépendance de la justice et renforcer la reddition de comptes ».
Ainsi, « ont été engagés des amendements substantiels de la Constitution en 2020, l’Algérie se trouvant actuellement à la dernière étape de parachèvement de la construction de l’édifice institutionnel avec l’installation de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption ».
A ce propos, le Premier Ministre a rappelé que la Constitution « a classé cette autorité parmi les institutions de contrôle, de même qu’elle l’a dotée de larges prérogatives, en vertu desquelles, elle se charge de mettre une stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, veille à sa mise en œuvre et à son suivi, contribue à la moralisation de la vie publique, à la consolidation des principes de transparence et de la bonne gouvernance et contribue au soutien des capacités de la société civile dans la diffusion de la culture du rejet de la corruption et de la protection de l’argent public ».
A cette occasion, M. Benabderrahmane a évoqué « les différents efforts consentis par l’Etat dans la lutte contre la corruption, en adoptant un cadre juridique et institutionnel spécial à cet effet, conformément aux dispositions de la Convention des Nations-Unies contre la corruption, consistant principalement en la promulgation de la Loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, en 2006, et la création de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (O.N.P.L.C.), ainsi que l’Office central de répression de la corruption (O.C.R.C.) ».
Dans la continuité de ces efforts, le Premier Ministre a indiqué qu’il est « prévu d’achever l’élaboration des textes réglementaires qui permettront à la haute autorité d’exercer, efficacement et de la meilleure manière possible, ses fonctions et ses prérogatives, notamment la mission d’élaborer la stratégie nationale pour la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption, tout en définissant les mécanismes de sa mise en œuvre et de son suivi ».
Enfin, M. Benabderrahmane s’est dit convaincu que « l’expérience et la compétence de la Présidente et des membres de cette autorité permettront d’atteindre ces objectifs », assurant qu’ils « recevront tout l’appui du Gouvernement, permettant à l’autorité d’atteindre les objectifs pour lesquels elle a été créée ».