L’Algérie abrite la huitième édition de la Conférence de haut-niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, du 02 au 04 décembre, à Oran, sous la présidence du Ministre des Affaires Etrangères et de la Communauté nationale à l’Etranger, Monsieur Ramtane Lamamra, avec la participation de haut niveau, notamment des ministres des pays membres du Conseil de Paix et de Sécurité (C.P.S.) de l’Union africaine (U.A.), ainsi que les membres africains au Conseil de Sécurité des Nations-Unies, outre des experts et de hauts représentants d’organismes africains, de l’O.N.U. et de la Ligue des Etats Arabes.
La tenue de cette édition, intitulée « Aider les nouveaux membres africains du Conseil de Sécurité des Nations-Unies à se préparer à aborder les questions de paix et de sécurité sur le continent africain », se veut un prolongement des premières éditions initiées par l’Algérie au courant des années 2013, 2014 et 2015, dans le cadre de son engagement constant en faveur du soutien de l’action de l’organisation dans les domaines de la paix et de la sécurité et ses efforts pour le renforcement de l’action africaine commune.
Il est à signaler que le Conseil de Paix et de Sécurité est l’organe décisionnel permanent de l’Union africaine pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits. Il constitue un système de sécurité collective et d’alerte rapide, visant à permettre une réaction rapide et efficace aux situations de conflit et de crise en Afrique.
La Conférence d’Oran mettra l’accent sur la nécessité de promouvoir l’action africaine commune à travers le renforcement de la coordination et la coopération entre les pays africains membres du Conseil de sécurité de l’O.N.U. et les autres membres de l’U.A., afin de faire entendre la voix de l’Afrique au sein du Conseil de Sécurité, de défendre les positions africaines concernant les questions de paix et de sécurité et de mettre fin à la marginalisation de l’Afrique au niveau des instances internationales de prise de décision.
Ces objectifs constituent les principaux axes que l’Algérie tend à défendre, au nom de l’Union africaine, lors de son mandat 2024-2025 au sein du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, en coordination avec les Etats africains et dans le cadre du respect des décisions de l’U.A.
Lors de son discours inaugural, M. Ramtane Lamamra, est revenu sur « la nécessité d’unifier la voix des pays africains pour pouvoir influencer le processus décisionnel au sein du Conseil de Sécurité ». Il a exhorté « les participants à cette réunion à fournir davantage d’efforts, en amont et en aval, pour traduire dans les faits la vision inscrite dans l’agenda 2063 d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique, portée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur la scène mondiale ».