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Le plan d’Action du Gouvernement en débat à l’APN 13/09/2021

Les députés de l’Assemblée Populaire Nationale (APN) ont entamé, lundi 13 septembre, le débat général du Plan d’Action du Gouvernement présenté par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, lors d’une séance plénière, présidée par M. Ibrahim Boughali, président de l’Assemblée.

Composé de cinq chapitres, à savoir « la consolidation de l’Etat de droit et la rénovation de la gouvernance », « la relance et le renouveau économiques », « le développement humain et une politique sociale renforcée », « une politique étrangère dynamique et proactive », ainsi que « le renforcement de la sécurité et de la défense nationale », le plan d’action du Gouvernement émane principalement du programme du président de la République et de ses 54 engagements.

Le Plan d’action du Gouvernement vise :« la promotion du cadre de développement de l’entreprise et de l’entreprenariat », « le renforcement de l’intégration du secteur informel dans le circuit légal », « le développement du foncier économique et l’optimisation de son exploitation », « le renforcement de l’économie de la connaissance, de la R&D et de l’innovation » et « l’accélération la transition numérique et le développement des start-up ».

Adopté le 30 août dernier par le Conseil des ministres, le plan d’action du Gouvernement envisage également « la consolidation des leviers de la relance économique à travers la modernisation du système bancaire et financier », « la réforme du Secteur Public Marchand (SPM) et de « la gouvernance des entreprises publiques et l’amélioration de l’attractivité du climat d’investissement ».

Pour réaliser ce dernier point, le plan prévoit d’ « attirer les investissements en Algérie est de stimuler l’entreprenariat privé et de favoriser l’innovation et la concurrence ». Pour ce faire, il envisagé de « mettre en place une stratégie de développement des investissements permettant de positionner le pays en la matière et de donner davantage de lisibilité envers les investisseurs potentiels », à travers, notamment, des mesures concrètes (renforcement des activités de promotion et de suivi de l’ANDI (Agence nationale du développement de l’investissement), faciliter, voire libéraliser totalement, l’investissement et renforcer la protection des investissements).

Il est prévu également de « renforcer la compétitivité des entreprises et maximiser les retombées positives des échanges internationaux », « dynamiser le secteur hors hydrocarbures, notamment en développant les exportations », « réduire les tarifs à l’importation avec le reste du monde afin de permettre aux opérateurs de diversifier leurs sources d’approvisionnement de manière plus efficiente et rendre les politiques commerciales transparentes et davantage prévisibles ».

Par ailleurs, l’Algérie estime opportun d’ « améliorer sa position dans les classements internationaux (Doing Business, World Economic Forum et autres) afin de permettre une meilleure lisibilité de l’économie. Ces indicateurs permettent d’évaluer les progrès réalisés par l’Algérie et constituent des avantages comparatifs pour les investisseurs étrangers ».

Enfin, parmi d’autres axes que le gouvernement s’engage à prendre en charge, figurent « la moralisation de la vie publique et la prévention et la lutte contre la corruption », « l’enracinement des valeurs d’éthique et la rénovation du cadre juridique applicable aux agents publics », « la modernisation de l’administration et de la fonction publique » ainsi que « la refonte de l’organisation de l’administration publique ».

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