Le Président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, a signé le 30 décembre, le texte portant Loi de finances pour 2022, au siège de la Présidence de la République, en présence de hauts responsables de l’Etat et des membres du Gouvernement.
Le cadrage macroéconomique retenu pour l’exercice 2022 est basé sur un prix de référence du baril de pétrole à 45 dollars, un prix du marché du baril à 50 dollars, une croissance économique de 3,3%, une croissance hors hydrocarbures de 3,7% et un taux d’inflation de 3,7%.
La Loi de Finances pour 2022 table sur des exportations d’hydrocarbures à 27,9 milliards de dollars (contre 32,4 milliards de dollars en 2021), et des importations de marchandises à 31,8 milliards de dollars (en baisse de 5,4 %).
Au niveau sectoriel, la croissance du secteur des hydrocarbures devrait être de +0,6 % en 2022, résultat du développement des ventes au niveau des marchés extérieurs. Il est prévu que le secteur de l’agriculture enregistre une croissance de +4,5 %, la croissance du secteur de l’industrie atteindra +4,1 % en 2022, alors que le secteur du B.T.P.H. connaîtra une croissance de +4,7 % en 2022.
Sur le plan budgétaire, la Loi prévoit des recettes de 5.683,22 milliards DA (-2,98 % par rapport à 2021) et des dépenses budgétaires de 9.858,4 milliards DA (une hausse de 14,1 % en 2022).
Par rapport au Produit intérieur brut (P.I.B.), les dépenses publiques s’élèveront de 3,3 %, passant de 39,5 % dans les prévisions de clôture de 2021 à 42,8 % en 2022.
Les dépenses de fonctionnement connaîtront une hausse de 4,6 %, atteignant 6.311,5 milliards DA en 2022, tandis que les dépenses d’équipement enregistrent une hausse en 2022 de +19,1 % comparativement à 2021, atteignant 3.546,9 milliards DA.
La Loi de Finances 2022 prévoit, notamment, plusieurs mesures de soutien à l’investissement dans plusieurs secteurs, une refonte totale du barème de l’Impôt sur le Revenu Global (I.R.G.) qui induira une baisse de cet impôt, et la création d’un dispositif national de compensation au profit des ménages nécessiteux, lequel se substituera au système des subventions généralisées.