Le Président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, a procédé le 20 juin 2022, à Alger, à l’installation des membres du Conseil supérieur de la Jeunesse (C.S.J.), en présence de hauts-cadres de l’Etat.
Présidé par M. Mustapha Hidaoui, le C.S.J. est constitué de 348 membres, dont 232 élus au titre de la représentation des jeunes des wilayas, créé par le Décret présidentiel n° 21-416 du 27 octobre 2021, c’est « un organe consultatif placé auprès du Président de la République ». Il « formule des avis, des recommandations et des propositions au sujet des questions relatives aux besoins de la jeunesse, ainsi qu’à son épanouissement dans les domaines économique, social, culturel et sportif », de même qu’il « contribue à la promotion des valeurs nationales, de la conscience patriotique, de l’esprit civique et de la solidarité sociale ».
A ce titre, le Président de la République a mis en avant, le rôle que pourraient accomplir les jeunes algériens dans « la consolidation de la cohésion nationale et le renforcement du front interne » afin de relever les défis régionaux difficiles et les enjeux internationaux complexes. « Dans cette conjoncture qui requiert la conjugaison des efforts des cadres et des obédiences, toutes appartenances confondues, pour la consolidation de la cohésion nationale et le renforcement du front interne face aux défis régionaux et enjeux internationaux complexes, nous misons, en toute confiance, sur notre jeunesse à travers laquelle l’Algérie fraye son chemin vers davantage de progrès et de prospérité », a précisé le Chef de l’Etat.
Monsieur le Président de la République a estimé que l’Algérie qui s’apprête à célébrer le 60ème anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, est fière de sa jeunesse « ambitieuse » qui contribue à l’édification et au développement du pays, soutenant que l’installation de cette instance constitue « la dernière étape du processus que nous avons entamé ensemble pour honorer les engagements pris devant le peuple », rappelant que ce processus a été amorcé « par une révision profonde de la Constitution en Novembre 2020, en passant par des élections législatives, puis locales, ayant permis la mise en place d’une Assemblée populaire nationale et l’élection de nouvelles assemblées populaires communales et de wilaya ».
Ce processus a permis également de « renouveler et d’installer les autres institutions et instances constitutionnelles, à leur tête la Cour constitutionnelle et l’Observatoire national de la société civile », a ajouté le Président de la République, soulignant que l’installation de ces institutions « consacre le changement profond à la tête des nouvelles instances constitutionnelles ». Ainsi, l’installation du Conseil supérieur de la jeunesse se veut « un point de départ pour les jeunes qui leur permettra, a-t-il dit, d’intégrer la nouvelle dynamique dans laquelle s’est engagée le pays ».